Je vous offre le muguet du 1er mai accompagné de bonheur parfumé
Les roses qui sentent si bon sont les reines de cet espace
Près des bassins, des iris bleus et jaunes
la rose toujours, délicate et odorante
c'est la belle époque des randos
INTERMEDE AU JARDIN
Dans le jardin public un beau jour de printemps,
je me laisse aller à passer un moment,
et m'installe sur un banc pour regarder la vie
de marmots tout à coup libérés d'interdits.
Alors qu'un garçonnet auprès de sa maman,
montre un château de sable qu'il construit fièrement,
vient se mêler au jeu une petite fille,
qui lentement s'approche avec un jeu de quilles.
Lui, laisse tomber son seau, s'étonne, la regarde,
mais comme ni l'un ni l'autre ne semble sur ses gardes,
les boules colorées sont alors partagées.
On jette et on s'esclaffe et l'on est amusés,
à lancer n'importe où mais en touchant pourtant
les quilles qui vont valser partout évidemment.
Ces deux-là sont heureux de s'être rencontrés,
chacun de son côté se serait ennuyé.
Et je les vois qui rient dans ce petit espace
dont ils ne cèderaient pour rien au monde, la place.
Comme des marionnettes qui dansent et s'articulent
en lâchés de hasard, balancent et gesticulent.
Arrive l'autre maman qui d'une voix pressée
somme la fillette sur le champ de rentrer.
Ce qui ne convient pas, et bien évidemment
aux deux protagonistes qui sont fort mécontents.
Tandis que l'un et l'autre craignent d'être séparés,
les voici qui se mettent tout à coup à hurler
voulant parlementer quoique très en colère
expriment à leur manière qu'ils ont du caractère.
Allons, disent les mères quelle vilaine comédie
si vous ne cessez pas tous deux serez punis.
La menace est de taille et les petits abdiquent,
chacun reprend son jeu tente encore des suppliques,
mais c'est la larme à l'oeil qu'ils se font un bisou
les yeux mouillés et tristes et le rouge aux joues.
Et pour conclure ce charmant intermède...
qu'on soit petits ou grands, choisissons nos remèdes,
en profitant vraiment de chaque bon moment
qui se présente à nous et ce, n'importe quand.
Poésie de Catherine Pallois Tous Droits Réservés
Quelques clichés et on voit la vie en rose
Les rodos sont de toute beauté
Fragile... si fragile... perdue dans les rodos
Petites mauves de rien du tout fleurissent un peu partout
dans un côté en friche... elles résistent
au bord du petit bassin, les iris mauves
les iris jaunes semblent encore plus beaux
et les marguerites dans le fossé